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Présentation

Le territoire du SAGE Bas Dauphiné Plaine de Valence comporte trois grands ensembles géologiques :

Elles couvrent une surface d’environ 860 km², délimitée par le Rhône à l’ouest, l’Isère au sud et à l’est et par la vallée de la Valloire au nord. La molasse est constituée d’alternances de sédiments  sableux, argileux et grésifiés avec des faciès différents en fonction des secteurs. L’épaisseur de cette formation peut atteindre 800 mètres, pour une épaisseur moyenne de 400 mètres. La molasse repose sur les formations imperméables de l’Oligocène et peut être recouverte par les formations du Pliocène comme les formations argileuses caillouteuses des Chambaran au nord du périmètre du SAGE.

Elle s’est mise en place au Quaternaire avec le creusement des vallées et l’alluvionnement fluvio-glaciaire. Il en résulte une formation dont l’épaisseur et la nature dépend des contextes locaux. Ces alluvions recouvrent la molasse miocène sur tout le secteur dit de la Plaine de Valence.

Au sud du périmètre du SAGE, de part et d’autre de la vallée de la Drôme, la molasse affleure à nouveau mais peut être localement couverte par des formations du Pliocène ou encore par des alluvions.

    Le bloc diagramme résume de façon schématique la position du bassin molassique entre les formations calcaires du Jurassique et du Crétacé du massif du Vercors à l’est et les formations de socle des contreforts du massif central à l’ouest.

    Icône information
    Les aquifères de la molasse miocène du Bas Dauphiné et des alluvions de la plaine de Valence représentent l’une des plus grandes entités hydrogéologiques de la région Rhône Alpes.

    La nappe de la molasse miocène est une ressource en eau majeure pour l’alimentation en eau potable des populations et pour le développement économique du territoire. Les collectivités du territoire et les organisations professionnelles agricoles se sont préoccupées de son état il y a déjà plusieurs années, afin de mieux connaître son périmètre, ses zones d’alimentation, ses potentialités et sa qualité. Deux thèses ont déjà été réalisées sur cette masse d’eau en 2006 (thèse de Rémi de la Vaissière) et 2011 (thèse de Tiffanie Cave).

    Le bilan des prélèvements effectués sur les années 2002 à 2009, a mis en évidence un pic de prélèvement de juillet à août, au moment où les débits des cours d’eau sont les plus bas, ceci étant lié à l’irrigation saisonnière. Si les prélèvements dans les eaux superficielles grèvent directement le débit des cours d’eau, il a été montré que les prélèvements dans les eaux souterraines avaient également un impact, décalé dans le temps, sur le débit des rivières du fait des interactions naturelles qui existent entre les deux milieux.

    Au regard des enjeux de quantité et de qualité, le SDAGE Rhône Méditerranée a ciblé les nappes souterraines du Valentinois et du Bas Dauphiné comme territoire pour lequel un SAGE est nécessaire pour atteindre les objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau.