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Eau et agriculture
L’agriculture tient une place importante sur le territoire, tant en termes de surface qu’en termes d’économie. Elle a façonné les paysages sur tout le territoire du SAGE, et en le parcourant, on distingue aisément différents secteurs agricoles, avec des cultures dominantes différentes.

Une agriculture en partie irriguée

Afin de croitre et de former des fleurs, des fruits, des grains… Les plantes ont besoin d’eau. Par leurs racines, elles prélèvent l’eau du sol facilement disponible entre les grains qui le compose : c’est ce qu’on appelle la réserve facilement utilisable (RFU) du sol.
Elle dépend de la composition du sol (sables, argiles, taux de matière organique…), mais aussi du tassement, de l’enracinement des plantes…
Le remplissage de ce réservoir utile se fait naturellement grâce à la pluie. En période sèche, la RFU diminue et, sans apport d’eau, la plante cesse de croitre voire meurt. L’irrigation permet alors de subvenir aux besoins en eau de la plante afin qu’elle puisse optimiser les rendements et la qualité des productions, mais aussi, afin qu’elle puisse survivre en période de sécheresse – on parle alors d’irrigation de survie.
L’irrigation n’est pas systématique en agriculture. Certaines exploitations pratiquent en effet une agriculture dite « pluviale », c’est à dire où les plantes ne profitent que de l’eau de pluie.
L’eau est utilisée en agriculture pour d’autres activités, comme l’abreuvement des animaux d’élevage (vaches, brebis, chevaux, volailles, porcs…), pour le refroidissement des bâtiments d’élevage de volailles en période de canicule, pour l’arrosage des manèges dans les centres équestres, pour lutter contre le gel dans les vergers, pour le nettoyage des engins agricoles, des pulvérisateurs et des bâtiments, pour le lavage des noix…

Afin de croitre et de former des fleurs, des fruits, des grains… Les plantes ont besoin d’eau. Par leurs racines, elles prélèvent l’eau du sol facilement disponible entre les grains qui le compose : c’est ce qu’on appelle la réserve facilement utilisable (RFU) du sol.
Elle dépend de la composition du sol (sables, argiles, taux de matière organique…), mais aussi du tassement, de l’enracinement des plantes…
Le remplissage de ce réservoir utile se fait naturellement grâce à la pluie. En période sèche, la RFU diminue et, sans apport d’eau, la plante cesse de croitre voire meurt. L’irrigation permet alors de subvenir aux besoins en eau de la plante afin qu’elle puisse optimiser les rendements et la qualité des productions, mais aussi, afin qu’elle puisse survivre en période de sécheresse – on parle alors d’irrigation de survie.
L’irrigation n’est pas systématique en agriculture. Certaines exploitations pratiquent en effet une agriculture dite « pluviale », c’est à dire où les plantes ne profitent que de l’eau de pluie.
L’eau est utilisée en agriculture pour d’autres activités, comme l’abreuvement des animaux d’élevage (vaches, brebis, chevaux, volailles, porcs…), pour le refroidissement des bâtiments d’élevage de volailles en période de canicule, pour l’arrosage des manèges dans les centres équestres, pour lutter contre le gel dans les vergers, pour le nettoyage des engins agricoles, des pulvérisateurs et des bâtiments, pour le lavage des noix…
Les méthodes d’irrigation
Pour apporter l’eau à la plante, il faut amener l’eau sur la parcelle, puis la distribuer aux plantes.

L’eau est amenée à la parcelle :
- par écoulement gravitaire comme par des canaux
- pas forage
- par des canalisations sous pression, enterrées ou non
Puis l’eau est distribuée aux plantes :
- par aspersion : en céréalicultures on voit des enrouleurs, des rampes, des microasperseurs. En arboriculture, on voit pas mal de l’aspersion pendulaire (un tuyau qui court sur les troncs dans les rangs, et des micro jets viennent apporter de l’eau par en eau localement)
- par goutte à goutte, qui peut être enterré ou non.

Vers une agriculture sobre dans sa gestion de l’eau, adaptée au changement climatique
Depuis la naissance du SAGE, le Département de la Drôme anime des groupes de travail à la recherche de solutions pour à la fois maintenir l’agriculture sur le territoire du SAGE tout en réduisant les consommations en eau des activités agricoles.
Ces réflexions ont été menées notamment dans le cadre de la construction d’un schéma d’irrigation spécifique à la Galaure et la Drôme des Collines (disposition B33), mais les solutions peuvent être reproductibles sur d’autres secteurs en tension.
La mise en œuvre de ces solutions est d’autant plus nécessaire dans un contexte de changement climatique, où la ressource en eau tend à diminuer et où le besoin en eau des plantes, lui, augmente.